samedi 17 septembre 2011

L'art de photographier la femme

Avertissement : 
Certaines images de ce billet contiennent des coiffures ou des vestes à épaulettes pouvant choquer les personnes nées après 1990.


1984 (SEITEC, adapté de l'anglais ) Auteur : anonyme
Note de l'Hippopotable : ****  


«Femme des années 80, femme jusqu'au bout des seins» chantait le formidable Michel Sardou.

Pour tous ceux et celles parmi nos auditeurs qui n'ont pas eu le bonheur de connaître cette période follement excitante et créative, comme pour ceux qui, l'ayant connue, le regrettent amèrement la lecture de cet album s'impose.






«Que vous désiriez photographier des modèles féminins en tant que photographe professionnel ou tout simplement photographier votre femme, votre petite amie ou votre voisine, ce livre vous expliquera comment vous y prendre», annonce la préface.

Mais cet album est bien plus qu'un manuel : c'est un véritable manifeste, une ode à la féminité et à l'esthétique oubliable des années Duran-Duran.

Afin de nous faire comprendre qu'il s'agit  d'un ouvrage sérieux destiné aux professionnels et amateurs avertis, le livre nous présente du matériel de qualité dès la page de garde :

Le plus simple appareil, ou presque.


Mais n'imaginez pas que cet ouvrage ne comporte que des images de trépieds et de téléobjectifs. Il comporte surtout, et à vrai dire exclusivement, des photographies de femmes. Voilà qui tombe à pic, car à l'Hippopotable, nous aimons les femmes.


Feuilletons maintenant ensemble ce superbe ouvrage.



Le piège s'est refermé sur vous. Vous devez continuer et regarder toutes les photos.





Oui, à une époque de l'histoire de l'humanité, des femmes avaient cette apparence, et cette période n'est pas «il y a très longtemps dans une galaxie lointaine».





Tout dans cette photo, de la pose à la tenue en passant par la coiffure, semble hurler d'une voix stridente «c'est les eighties et vous ne vous en remettrez pas de sitôt» 


La publicité
Le "créatif"travaillant pour une agence "branchée" et vivant dans un "loft" est aux années 80 ce que l'astronaute est aux années 50 et Valery Giscard d'Estaing aux années 70. Il est compréhensible que cet ouvrage consacre de nombreuses pages à ce sujet.






Personne n'a jamais su quel produit était promu par cette photographie.



 On découvre grâce à l'exemple suivant qu'un bon photographe doit être capable de manier objectifs, filtres et autre flashes (ces termes remontent, je vous le rappelle, à une époque antérieure à l'invention du "téléphone malin" qui a remplacé toute cette ferraille antédiluvienne), mais aussi et surtout l'aérographe (un appareil dérivé de la roulette du dentiste, et qui était couramment utilisé avant l'apparition des programmes informatisés de traitement de l'image).
En 1984, les ventes de Suzuki ont augmenté de 23% dans le segment des "amateurs de puzzles avec des dauphins".


La photo érotique

Avouez-le, messieurs : c'est ce chapitre qui, à lui seul, a motivé l'accès à ce billet payant (car le simple fait d'avoir cliqué sur le lien menant à ce blogue vous fait participer à hauteur de 150 NF à nos frais d'archivage)

"Il est important de garder à l'esprit que la photo érotique ne doit en aucun cas faire preuve de mauvais goût", déclare sans rire la première phrase de ce chapitre. La suite n'est qu'une longue illustration du contraire.

 
Ces bottes à elles seules justifieraient le bombardement des années 80 par les décennies voisines, si les actions militaires inter-temporelles étaient possibles.

 
Rahanne, fille des âges pas farouches.



  
(Notre traitement de texte refuse 
de laisser une légende sous cette photo)


 L'ouvrage se termine par un chapitre qui tente d'élever un peu le niveau, déjà si haut que l'oxygène commence à manquer. Il est donc ici question d'art, avec quelques pages intitulées…


A la vue de cette image, on pense en effet immédiatement aux trois B : Breton, Bunuel, Bimbo.




Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?




  
 Un autre cliché.








Un ouvrage indispensable

samedi 23 juillet 2011

Romans de l'été : la sélection de l'Hippopotable

Chers auditeurs

L'équipe de notre blogue littéraire empaquette, boucle et emballe (biscottes, bagages et midinettes). Il est temps de vous dire «à bientôt». Mais nous ne vous laisserons pas terminer ces vacances d'été sans quelque judicieux conseils de lecture.

C'est pourquoi chaque membre de la rédaction a sélectionné avec soin son livre "favori". Inutile de chercher ces ouvrages en librairie, mais leur lecture s'avérerait de toute façon fastidieuse.


Danielle Génault conseille :
L'ombre du passé

 (Ferenzi, 1954) Auteur : Anna Michel Note de l'Hippopotable : ****  




Une bluette assommante où il est question d'un homme retrouvant vingt ans plus tard la fille de celle qui fut son grand amour. Ce roman semble avoir été écrit sous la menace d'une arme, ou plus probablement sous celle de nombreux créanciers.

Un ouvrage indispensable


René Leduc conseille :
L'or de la Lune

 (Ferenczi, 1957) Auteur : Serge Alkine Note de l'Hippopotable : ****  



Une ambitieuse saga de science-fiction s'étalant sur pas moins de trente pages. Dans un futur semi-lointain (1972 ?) les hommes ont colonisé la Lune et abandonné le port du chapeau mou. Yves Barjac et Marc Digon, deux hommes débarqués d'engins spéciaux (sic) sur notre satellite, affrontent le richissime propriétaire des gisements aurifères sélénites, Henri Brigandot. Ils sont les jouets d'une effroyable machination qui vise à faire mourir d'ennui des milliers de lecteurs. Objectif atteint dès la page 14.
Un ouvrage indispensable


Josiane Cartier conseille :
Les aventures de Miss Dynamite - 2
Envoyez la sauce !

 (Editions de la Seine, 1956) Auteur : anonyme. Note de l'Hippopotable : ****  


Déception en ouvrant ce livre : ce n'est pas un manuel de cuisine. Seconde déception, aucun patron n'est donné pour confectionner la robe si avenante de Mlle Dynamite. 
L'intrigue en bref :  A Berlin, Miss Dynamite est mêlée à une affaire d'espionnage dont la plupart des protagonistes semblent se nommer Von Krantz. On monte dans des voitures, on va dans des caves, on se glisse nue dans le lit d'André et on découvre qu'il n'a pas de pyjama, des Mercedes emboutissent des charrettes. Un extrait :
" - Je prends un bain.
-Vraiment ? Eh bien, ça ne se passera pas comme ça !"

Un ouvrage indispensable

(autres titres de la série)


Raymond Cartier conseille :
Nettoyage par le vide

 (Ferenczi, 1954) Auteur : P.A; Logan. Note de l'Hippopotable : **** 





Lanson, privé de Chicago (il n'a pas été sage), est convié à enquêter dans un lieu-dit du Milwaukee nommé "Le trou aux vaches".  Il appelle sa maîtresse "poupée", roule en Buick  et va empocher des dollars.  Poupée est kidnappée au "Trou aux vaches", il soupçonne qu'elle " a pu être enlevée par un amateur de partie fine qui l'avait livrée à quelques dingos de son cru". Les vilains sont qualifiés de "cornichons. Finalement, on apprend que" le Boticelli masquait en réalité un club de cinglés, amateurs de stupéfiants, de jeux et de partouzes". Lanson donne un petit coup de pied dans la fourmilière et repart au volant de sa Buick avec poupée mais sans les dollars.

Un ouvrage indispensable

Très bonne fin d'été à tous nos auditeurs et nos auditrices ; rendez-vous dans un futur semi-lointain.




lundi 7 mars 2011

Le livre d'Aslan

 (Frontières, 1971) Auteur : Valéry D'Amboise

Avertissement : Cette chronique ne contient aucune mention de matériel de papeterie, aucune référence au Viandox ou a des sujets pouvant choquer les plus jeunes, comme la congélation in vivo de chinchillas ou la sédentarisation forcée des basques. Si vous craignez néanmoins d'être offusqué par la vue de jeunes femmes dénudées dans des poses suggestives, cliquez plutôt ici.


couverture
4eme de couv.


Aslan, alias Alain Aslan, aliasas (ce mot n'existe pas, mais il devrait) Alain Gourdon, est un artiste qui a marqué les esprits de ses contemporains, en particulier entre 1963 et 1981, époque où il dépeint chaque mois une jeune femme parée de ses plus beaux atours pour le mensuel culturel Lui.

L'ouvrage, résolument avant-gardiste, se situe dans un futur hypothétique alors fort lointain, mais qui commence à se rapprocher singulièrement, comme l'indique cet avertissement situé au début. 




Ce recueil, édité alors que le peintre était au sommet de son art, nous dévoile non seulement les charmes de bon nombre de jeunes modèles ravissants, mais surtout nous en dit plus sur les multiples facettes de cet artiste, qui sera nommé commandeur des Arts et des Lettres en 2003.


Mais d'où viennent toutes vos idées ? - Je regarde autour de moi.


Aslan, par le style, s'inscrit dans la lignée du belge Marcel Marlier. Le célèbre illustrateur de Martine avait en effet une technique picturale similaire, une pareille maîtrise du grain de peau, et un attrait comparable pour les demoiselles en petite culotte. Mais Aslan choisit ses modèles avec dix à vingt ans de plus, probablement pour des raisons de commodité, la législation étant en France particulièrement tatillonne lorsqu'il s'agit de faire travailler des mineurs.

Martine, 5 ans, par Marcel Marlier
La même environ 16 ans plus tard, par Aslan

On note qu'Aslan est nettement moins à l'aise que Marlier pour peindre fleurs et animaux.


On se souviendra qu'à cette époque, antérieure aux réformes hardies d'un Valéry Giscard d'Estaing, la majorité était en effet à 21 ans, comme nous le rappelle cette poésie :




Il s'agit bien d'un livre d'art, et la plume de l'auteur est aussi vive et leste que le pinceau de l'artiste.

 Les compilations de pin-ups peintes par les doigts habiles d'Aslan sont nombreuses et très recherchées par de nombreux "amateurs d'art" (terme générique désignant des individus assumant avec difficulté leur penchants libidineux). Mais le "Livre d'Aslan" est beaucoup plus qu'un simple recueil de filles dénudées (d'où sa probable absence de réédition).



Aslan en famille : images rassurantes pour ceux qui l'imaginaient passant ses soirées dans des lieux interlopes.






On y découvre par exemple la véritable passion d'Aslan pour les bustes, et pas seulement ceux qu'on imagine.


 Quelle magnifique paire.




Le talent de sculpteur d'Aslan fut même reconnu par l'Etat, qui lui confia la commande de la Marianne officielle en 1970.


Brigitte Bardot  Mariannisée par Aslan. Aslanisée serait plus juste.

Mais la plus grande part de cet ouvrage est, heureusement pour l'amateur de littérature, constituée de fort jolies poésies. Place au texte :

Pour commander ces lunettes : envoyez un mandat postal de 850 euros à la rédaction (offre limitée aux stocks disponibles)




Difficile d'imaginer meilleure illustration pour cette patriotique tirade.


Cette Christel a une plastique pour le moins austère.


Oui, le texte est parfois empreint d'une sombre mélancolie, à laquelle répond ce noir chapeau de Zorro.




La dernière partie du "Livre d'Aslan" nous montre son talent de portraitiste. Nous vous en livrons ici quelques extraits (nous avons volontairement décidé de ne pas montrer Marie Curie, sœur Térésa et Demis Roussos)



L'interprète de "This wheel's on fire" et celle de "Sylvie Vartan chante pour les enfants volume 1 et II" comme vous ne les avez jamais vues (probablement)




La compagne de Michel Berger et celle de Stan Laurel ont également posé pour Aslan




Elle a chanté "Ouki Kouki" : une autre bonne raison d'aimer Sheila.












Qu'ajouter à ces images ? Refermons ce livre avec délicatesse et efforçons-nous de penser à autre chose.
Par exemple, en nous concentrant sur cette photo pendant 17 minutes :






Note de l'Hippopotable : ****
Un ouvrage indispensable



samedi 12 février 2011

La correspondance des Gens du Monde

(Albin Michel, 1926) Auteur : Comtesse de Gencé

 

A l'heure du télex, du téléphone et des surprises-parties, la correspondance postale de nos aïeux peut sembler gentiment désuète, voire inutilement encombrée d'affèteries et de formules alambiquées

Il n'est pas inutile, pourtant, de rappeler aux plus jeunes générations qu'un certain formalisme est souvent gage de respect du destinataire, de clarté de l'expression et d'un style tout de même un peu plus distingué que les «LOL», «PTDR» voire «DTC» dont usent et abusent trop de jeunes gens, ainsi que de moins jeunes qui veulent paraître «à la page». (1)

Puissent les lecteurs de ce blogue s'inspirer avec bonheur des formules citées ici en exemple et les utiliser lors de leurs échanges sur minitel, "CB" ou autre équipements de radio-amateur dont les jeunes d'aujourd'hui sont friands.


 

Un jeune auditeur en train de nous envoyer ce "touite" : «Chers amis de l'Hippopotable, je suis Jean-Michel Borné, de Saint-Philbert-de-Bouaine, et j'apprécie énormément votre blogue. Pouvez-vous m'envoyer une photo de Danielle Génault et de toute l'équipe ? Veuillez croire en mes sentiments les plus cordiaux»



La Comtesse de Gencé, déjà auteur de «L'art d'amuser et de s'amuser», du «Code mondain de la Jeune Fille» et du «Cabinet de toilette d'une Honnête Femme», nous livre dans ce guide, non seulement d'excellents principes générauxNe parlez pas latin, ni anglais, ni allemand : Darling et My Love sont d'un usage prétentieux») mais surtout une multitude d'exemples alliant la précision à un style parfait.

Le correspondant inculte, peu inspiré ou simplement cossard pourra  trouver dans cette masse de lettres déjà fort bien rédigées celle qu'il recopiera telles quelles, en n'omettant pas de substituer aux noms donnés en exemple ceux de ses véritables destinataires.

Voici quelques exemple de messages 
dont on s'inspirera avec bonheur : 

p 292 : Une mère à une dame riche pour l'intéresser à sa misère et solliciter un secours :


Un autre exemple de la vie courante, dont on s'inspirera pour témoigner son admiration, par exemple en commentaire d'un statut spirituel sur un réseau télématique social :


Toutes les situations de la vie courante sont bien entendu envisagées, ainsi les saynètes et sauteries :




Ce sont parfois des détails en apparence anodins qui donnent du lustre à une simple missive. Ainsi, le qualificatif de «Grand sournois» pour désigner le fiancé de la destinataire attire irrésistiblement la sympathie, au moins autant que la promesse d'un menu cadeau qui vient quelques lignes plus bas :





Enfin, ne négligeons pas les formules de politesse originales, telle celle utilisée par Raymond D'Orvis sur cette missive charmante par bien des aspects :



Note de l'Hippopotable : **** Un ouvrage indispensable


(1) Si un auditeur peut nous expliquer la signification exacte de ces acronymes, nous lui en serons reconnaissants, et cela nous permettra peut-être de comprendre la réaction offusquée de la comtesse de Gencé suite à l'envoi  par Raymond Cartier de ce «Texto» : «LOL, je kif tro ton manuel, PTDR DTC »

dimanche 9 janvier 2011

Ma sexualité




… "de 6 à 9 ans". (Editions de l'Homme, 1986, réédition d'un ouvrage plus ancien que l'on peut dater heuristiquement de 1975) Auteur : Jocelyne ROBERT, illustrations de TIBO
Note de l'Hippopotable : ****


Avertissement : cette chronique ne contient aucune image propre à exciter l'imagination des personnes portées sur l'imagerie érotique voire pornographique en ligne. La qualité déplorable des illustrations et la totale absence de  tension sexuelle des textes peut même avoir un effet désastreux sur votre libido.








Ma sexualité : voilà un sujet qui, selon toute logique, devrait passionner bien des auditeurs et auditrices de ce blogue. Le sous-titre de cet ouvrage, rapidement, leur fait l'effet d'une douche froide, ou au moins d'un bain de siège tiédasse : «de 6 à 9 ans». Eh oui, il s'agit en fait d'un livre d'éducation sexuelle destiné aux plus jeunes.

Ce type d'ouvrage est devenu fort rare : aujourd'hui, à l'ère des émissions de télé-réalité comme «Les dossiers de l'écran» et du «Minitel rose», nombreux sont les parents qui jugent que leur progéniture en sait déjà trop sur «les choses de la vie». Mais, entre 1970 et 1985, de nombreux livres ont tenté d'initier les plus jeunes à… ces choses. Enfin, vous voyez quoi.


«La sexualité est un sujet dont on parle peu et qui rend parfois mal à l'aise», prévient Jocelyne Robert dès la page 5. Eh bien, nous, à la Bibliothèque Idéale de l'Hippopotable, n'ayant ni fausse pudeur ni tabous d'un autre âge, avons jugé que la mise à la portée  de nos jeunes de cet ouvrage s'imposait.


L'apprentissage par la terreur

Ils semblent en effet incarner la joie


Dès le premier chapitre, «Mon corps, c'est moi», le jeune lecteur est invité à s'identifier à deux ectoplasmes issus d'un accouplement contre-nature entre la figure du Cri de Munch et une saucisse de Francfort. Arborant un faciès à la fois inexpressif et terrifié, qui ferait passer même un jeune Balladurien pour un amoureux du rire et de la vie, les deux héros de cet ouvrage délivrent d'emblée leur message : la sexualité, c'est terrifiant.


Une idée originale d'animation pour un goûter d'enfants

A travers des rituels étranges et dérangeants, le lecteur est bientôt invité à s'approprier son propre corps et à se rapproches de son pancréas et de sa vésicule biliaire. Notez que l'on n'est pas encore dans le vif du sujet, mais cela ne saurait tarder.

Si cette image vous dérange, concentrez-vous sur le ballon
  
Hum, nous voulions commenter cette image mais notre fournisseur de papeterie, Mr Prou,  vient justement nous rendre visite, nous vous laissons donc vous faire votre propre opinion.



Au cœur du sujet



Eh bien, voilà, que dire de plus, si ce n'est «très bien, nous commandons aussi trois ramettes de papier pelure et des buvards»


La pédagogie par l'analogie


Et il nous faudra aussi des enveloppes kraft et dix paquets de crayons gris.

Vous n'avez encore rien vu
Josiane, avez-vous pensé à commander des paquets d'agrafes numéro 5 et 9 ? Prenez en 12.






Ces nouveaux blocs à spirale sont épatants pour nos reporters. Mettez nous en une vingtaine, et autant de stylographes à bille.





Voilà, l'heure de conclure cet article est arrivée. Six boites de ruban bleu et noir pour notre machine électrique Olivetti, et une douzaine de rouleaux de ruban adhésif seront ajoutés à la commande. Paiement à 90 jours et livraison sous huit jours.



Un ouvrage indispensable