(Editions St-Raphaël, Quebec, , 1983)
Auteur : Jean-Paul REGIMBAL, et "une équipe de collaborateurs".
Note de l'Hippopotable : ****
Chers amis de la "Bibliothèque idéale" qui parcourez à l'occasion ce blogue dans l'espoir d'y trouver quelque divertissement, sachez qu'aujourd'hui il n'est pas question de vous amuser.
C'est le salut de votre âme qui est ici en jeu, et accessoirement de vos tympans. Nous vous conseillons donc de lire ces lignes avec la plus extrême attention et le plus grand sérieux.
Il est en effet à craindre que, tout comme de nombreux jeunes gens et jeunes filles de notre pays, il vous arrive à l'occasion d'écouter du "Rock'n Roll".
Prenez garde, car - comme l'explique fort bien Jean-Paul Régimbal dans cet ouvrage - derrière des artistes sympathiques comme Elvis Presley, Elton John ou (peut-être même) Yves Duteil, c'est en réalité SATAN qui MÈNE LE BAL.
Mais place aux citations, qui, nous l'espérons, achèveront de vous convaincre :
p. 21 : "Dans l'album Killers du groupe Queen, il suffit de faire jouer à rebours le disque de la chanson "Another one bites the dust" pour entendre clairement Start to smoke marijuana "
p. 26 : "Elton John déclarait qu'il n'avait jamais composé ou chanté une seule chanson qui n'avait pas été écrite en langage de sorcellerie. C'est ce qui fait que plusieurs de ses chansons sont incompréhensibles au non initié."
Voilà qui éclaire d'un jour singulier le répertoire de Francis Lalanne.
p.12 : "Vous pensez peut-être que c'est la fin ? Non, pas encore, car la perversion n'a pas encore touché le fond de l'abîme. En effet, les années 80 verront la naissance des groupes de Punk Rock dont le but et la philosophie sont de pousser les auditeurs directement au suicide, à la violence collective et aux meurtres. Parmi les groupes les plus notoires, mentionnons Kiss.
Le summum punk de l'expérience humaine et musicale, c'est de pouvoir ensanglanter son partenaire grâce à des lames de rasoir cousues dans les jeans et les chemises et d'assommer les participants déjà blessés au moyen de bracelets hérissés de clous et de poinçons."
Ces dernière lignes font froid dans le dos. Tous ceux, parmi nos lecteurs, qui ont eu l'occasion de danser sur "I was made for loving you" du fameux groupe punk Kiss, ne peuvent que frissonner rétrospectivement à l'idée d'avoir échappé de peu à la morsure des lames de rasoir cousues sous les chemises de leurs voisins.
(Notre collaboratrice Danielle Génault est par ailleurs fort intéressée par tout témoignage lui permettant de comprendre comment on peut facilement coudre une lame de rasoir dans une chemise en Tergal ou en Poplon sans risquer de déchirer celle-ci au lavage).
Un ouvrage indispensable
Merci à l'Horreur des Marais pour le prêt de ce précieux ouvrage.
4 commentaires:
1983... 24 ans après la mort de Duplessis! C'est peu dire que ce pauvre frère de Saint-Raphaël n'était plus très "à la page".
Bah quoi, c'est tout à fait justifié tout ce qu'ils racontent à mon avis ! :o)
Dire que j'écoutais Gilbert Bécaud, ou pire : Adamo ! sans me douter de rien
Adamo ? J’ai peine à la croire.
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