Auteur : Malik, parfois sur scénario de Brouyère
Note de l'Hippopotable : ****
Pousuivant son tour d"horizon des genres méprisés de la littérature, La Bibliothèque idéale de l'Hippopotable se tourne aujourd'hui pour la première fois vers le "neuvième art" : la bande-dessinée.
Archie Cash occupe une place à part dans cette catégorie : c'est en effet la seule série illustrée qui mette en scène un héros calqué sur l'immense Charles Bronson. Mais ce n'est pas la seule spécificité, ni la seule source d'intérêt, de cette bande dessinée injustement méconnue des jeunes génération, et probablement aussi des moins jeunes.
Nous recommandons à nos lecteurs, tout en parcourant ces lignes, de se représenter les sons et les odeurs qui devraient être associés à cette série.
Les moins imaginatifs pourront aisément reconstituer l'ambiance très particulière d'Archie Cash en mettant sur leur mange-disque l'album "O gringo" de Bernard Lavilliers et en inhalant un mélange de cendres froides, de gas-oil, de mauvais whisky, d'urine de rat et de sueur de coolie.
La série se caractérise par sa prédilection
pour les décors sordides.
pour les décors sordides.
Cash n'est jamais à court d'imagination pour se tirer d'affaire.
Archie Cash est aussi un homme de son temps qui sait se distraire sainement.
Archie Cash est aussi un homme de son temps qui sait se distraire sainement.
Leitmotiv de la série : le tueur psychopathe.
Toujours invraisemblablement accoutré, toujours une réussite.
Toujours invraisemblablement accoutré, toujours une réussite.
Notez au passage l'amour du dessinateur pour les plis et les costumes collant à la peau. On doit sentir la moiteur sourdre de chaque pore de l'album.
A la fin de l'album, un rappel utile pour les 7-12 ans.
Appuyé par une quatrième de couverture promotionnelle
pour le moins inattendue
(oui, ce "chien de guerre" est bien plongé
dans la lecture de Gaston Lagaffe).
Une série indispensable
Appuyé par une quatrième de couverture promotionnelle
pour le moins inattendue
(oui, ce "chien de guerre" est bien plongé
dans la lecture de Gaston Lagaffe).
3 commentaires:
Merci pr ce blog, je rigole franchement
et on ne savait pas que les pubs et donc la societé d'antan étaient si sexistes, c'est incroyable
Ne serait-il pas opportun de parler enfin d'un des piliers de la revue Spirou ?
http://perso.orange.fr/tout.spirou/Dossiers/Lesonclepaul/marseillaise.JPG
Max
Le précédent lien semblant vouloir s'étaler hors des marges, le voici sur deux lignes :
http://perso.orange.fr/tout.spirou/
Dossiers/Lesonclepaul/marseillaise.JPG
Sacré Tonton, que ne ferait-il pour ne pas se faire oublier !
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